« Depuis quarante ans, il photographie les usines qui ferment, les paysans qui triment, les familles qui se marient. Bref, tournez manège...

 

Les mômes tournent, les visages glissent, les danseurs s’enroulent dans un tohu-bohu de vaches qui rentrent, et de temps en temps, dans ce carrousel du temps, une photo arrête tout : emblématique, immobile ».

 

(Gilles Cervera)

 

 

 

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Gérard Fourel est né à Irodouer en 1946.

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Très tôt, ses parents s'installent à Fougères dans le quartier de Saint-Sulpice où il passera sa jeunesse.

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Apprenti mécanicien, son quotidien est rythmé par cette ville ouvrière et c'est assez naturellement qu'il trouve à travailler dans l'usine de chaussures Réhault.

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Après cinq années dans l'usine et deux années de service militaire en Algérie, il réintègre pour peu de temps l'usine Réhault et commence à s'intéresser à la photographie.

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Il ouvre pendant quelques temps un magasin de photos dans le centre de Fougères avant de devenir représentant de commerce. Le virus de la photo comme technique, pratique artistique et moyen de raconter des histoires ne le lâchera plus.

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Depuis 40 ans, il photographie le monde ouvrier mais également les sociétés rurales du nord du Portugal et de la Castille espagnole.

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Il a obtenu le Prix du Paysage de la Fédération Française de Photographie en 1976 et le Premier Prix d'Auteur Noir et Blanc Illford en 1999.

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Il expose régulièrement en Bretagne, on a pu découvrir son travail à Paris à la Fondation Gulbenkian, à Lyon, à Bordeaux et à Porto.

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Il a notamment publié :

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Negrões, la mémoire blanche chez Kernes Editions puis aux éditions du Petit démon (Textes de Gilles Cervera).

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Fougères l'ouvrière aux éditions La Sirène (Textes de Marc Baron).

 

Bretagne-Trás-os-Montes chez Melo Editrice.

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Ses images accompagnent aussi le recueil de poésie Carnets  du Barroso de Serge Prioul, éditions Vagamundo.